Conférenciers : DEMOL Adrien & MONDOT Antoine
L’augmentation des crimes et délits en France et partout dans le monde est un fléau qui n’est plus à prouver. Cepependant le sujet est toujours d’actualité car aucune solution n’a été trouvée pour inverser la tendance.
Les possbilitées apportées par le progrès technologique et la smart city sont multiples. Elles nécéssitent cependant d’être étudiées car la vie privée se voit restreinte là ou la sécurité se développe, et parfois de manière opaque.
Ainsi, la vidéo-surveillance couplée aux nouvelles technologies comme la reconaissance faciale est vue comme le moyen de sécuriser les villes de demain.
Quelle efficacité ?
De récentes études de sociologues ou encore de la cour des comptes remettent en question l’efficacité de la vidéo-surveillance.
Elle ne serait en réalité utile que dans très peu d’affaires → Entre 1% et 3% des infractions commises sur la voie publique. De plus, l’irréfutabilitée d’une preuve vidéo est de moins en moins réèle de nos jours à cause des outils de modification de vidéos comme le DeepFake.
Elle ne protègerai pas non plus du terrorisme et ne ferait que déplacer la délinquance selon l”étude réalisée par le sociologue Laurent Mucchielli et par LeMonde.
Quels coûts ?
La vidéosurveillance constitue l’équipement de sécurité le plus coûteux et de loin. Les déclarations des élus municipaux sont restées plutôt flous concernant le coût de ce système. Ce dernier est d’autant plus difficile à estimer tant les périmètres et le matériel différe.
Le coût annuel moyen d’une caméra diminue au fil des années (+ de 10 000€ en 2010 contre **5 500€** de nos jours selon le rapport de la ville d’Argenteuil de 2020).
Ainsi pour cette ville qui dispose de seulement 180 caméras, le coût annuel s’élève à pratiquement 1 million d’€. Fin 2018, la police nationale et la gendarmerie dénombrait **76 457 caméras**, hors Paris et petite couronne, soit un cout de plus de **420 millions d’euros**.
Quels risques ?
Le danger associés à la vidéo surveillance est de tendre vers une sociétée massivement surveillée ausein de laquelle la vie privée est pratiquement inexistante.
De plus nous ne savons pas vers quelle politique la France va s’orienter. Pour l’instant beaucoup de lois règlementent l’utilisation faite des vidéos. Cependant aucune loi n’est pérène, elles sont donc sujettes à évoluer voir disparaître.
De plus, nous savons qu’il existe des abus de masse comme cela à été le cas aux US avec le projet d’espionnage GENIE révélé en 2013 par snowden.
Ainsi lorsque la technologie est en place nous ne pouvons savoir comment elle sera utilisée à l’avenir. Nous pourrions donc à terme adopter un système similaire à celui en place dans certaines zones de Chine.
De plus le territoire ne sera jamais surveillé à 100%, nous aurons sonc potentiellement à terme des risques qui sont simplement diffus avec des zones non surveillées très dangereuses ou le crime sera concentré.
Quelles solutions ?
L’objectif de cette conférence est donc d’analyser les solutions que nous avons vis à vis de la vidéo surveillance ou de trouver des systèmes alternatifs qui permettraient de faire une meilleur utilisation du budget collosal alloué à la vidéo-surveillance.